Holiday Special
30 ans cette année: le Star Wars Holiday Special, le spinoff TV que George Lucas aimerait n'avoir jamais produit.... et pourtant, il a pondu The Phantom Menace, c'est vous dire!
C'est le réveillon de Noël, ce soir. Comme la Mamma est en formation pour son nouveau boulot, les fêtes seront en mode "low key" cette année. Pas plus mal. On se fera plaisir avec une Veuve Cliquot, une tranche de foie gras (eat that, PETA!!!!) et quelques toasts au saumon fumé - et bien sûr, la pasta per la bambina.
On aurait aimé fêter ça au coin du feu, mais on vient de nous annoncer que la livraison du foyer au bio-éthanol est reportée à la mi-janvier. Dois-je dire que je ne la sentais pas venir, celle-là? Dès que j'ai signé le bon de commande, je me suis dit qu'on aurait de la chance si ce machin arrivait avant le printemps.... oui, je sais, je n'ai jamais eu aucune confiance dans le genre humain.
Bon, on oublie toutes ces ondes négatives, et on essaye de passer du bon temps. Joyeux Noël au happy few qui lira ceci, je vous embrasse....
Quelques liens de circonstance:
Soul searching
Comme l'image ci-dessus, je suis donc entré en mode recherche. D'emploi, of course, et, de fil en aiguille, de mon moi véritable - et quel spectacle!
Parce que quand on cherche une occupation (rémunérée ou pas), on se pose des questions. Que veut-on faire, pas faire, où, quand, comment, avec qui.... on se positionne, on cherche à se définir et à dessiner ses buts, et bien sur on évalue ses potentialités, on soupèse ses chances de réussite.
Autant vous dire qu'un gars comme moi, qui est déjà poussé naturellement vers l'introspection auto-destructrice, s'en paye une bonne tranche, et que le bilan de cet auto-examen est évidemment désastreux.
Le manque de confiance en soi chronique est un boulet que je trimballe depuis l'adolescence, et que le temps et l'âge avaient recouvert d'une couche de graisse qui l'empêchait de faire trop de bruit. Le spectre du chômage et du manque matériel viennent de me replonger dans les affres du doute et du weltschmertz.
Mais bizarrement, j'assume. Je panique, mais en douceur. Il est vrai que je n'ai jamais beaucoup aimé les sentiments extrêmes, alors je me vois mal me rouler par terre de désespoir.
Pas tout de suite, en tous cas...
Passé les deux dernière semaines à la maison, pour soutenir affectivement ma douce qui va changer de boulot (un peu contrainte et forcée) et aussi pour supporter les efforts de la Grande Lulu pendant les examens du premier semestre (qui ne compte pas 6 mois, mais bon...).
Pour ce qui est de ma fille, contrat rempli: bulletin de rêve.
La première partie de son année scolaire s'est achevée en apothéose, couronnée par une soirée "1,2,3" réservée aux élèves les plus jeunes. J'ai donc connu ma première soirée de papa "de garde", chargé de dumper la Grande et sa voisine à la Salle St Julien, et puis des les récupérer (crevées mais heureuses) à minuit. Emotion...
Pour fêter la fin des exam's, séance de cinéma en famille pour aller voir "Twilight"; je vous laisse imaginer la scène: salle bourrée à 4h de l'après-midi, public exclusivement ado, et nous deux, les parents, comme des vieux louzeurs cacochymes perdus dans cet océan de djeunz et l'odeur du pop corn au nachos.
Je me suis enfin lancé: j'ai enregistré et en mis en ligne mon premier podcast. A force d'en écouter, je me suis dit que je pouvais m'y mettre aussi. But de la démarche: aucun, à part faire un peu de bruit et partager avec 10 personnes mes goûts un peu décalés en matière de culture populaire.
Premier épisode assez logiquement consacré à la musique de Noël; enregistré en 2 soirées (on entend la différence entre les deux takes, ça s'améliore, encore heureux...). J'ai déjà une petite liste de sujets à aborder, il est donc possible que je réitère l'expérience prochainement....
J'ai créé un blog dédié pour y parquer les liens vers le mp3, une petite version vidéo et des show notes. C'est ici:
La dérive des condiments.
Il y a encore l'achat du foyer au bio-éthanol et le trou de 60x60 que je n'arrive pas à boucher, mais ce sera pour une autre fois....
Liens du jour:
L'étrange St Nicolas de Mr Jack
Fait un tour en ville, hier... mauvaise idée. Invasion du centre because Plaisirs d'Hiver = énervement assuré.
Comme souvent, je me rends compte à quel point je commence à détester le centre ville; difficile d'expliquer pourquoi. Je crois que je supporte mal la déréliction ambiante.
Il y avait quelqu'un qui avait fait sa petite et sa grosse commission dans le self-banking CBC près de la Bourse, par exemple. Peut-être un petit épargnant en colère...
Saint Nicolas s'est fait discret cette année; la Grande Lulu a 12 ans et n'est plus trop excitée par ce genre de choses. Elle a déjà la tête aux examens, et plus que tout, à la soirée "1,2,3" qui va clôturer cette moitié d'année scolaire. C'est un peu son bal des débutantes.
Malgré tout, le Saint ne l'a pas oubliée, et a déposé dans ses Converse un Jack Skellington en peluche.
Merci, Maman.
Nous sommes tous les deux en congé, histoire de veiller au grain pendant les examens, et aussi parce que ma Red Hot Mamma va changer de boulot, et qu'elle liquide ses derniers jours de vacances avant d'aborder ce virage délicat.
Reconversion (un peu forcée, mais bon...) à près de 50 balais, elle fait preuve de beaucoup de courage et d'ouverture d'esprit. Faudra que je me montre à la hauteur, moi aussi.
En ce qui concerne les examens, le sérieux est de rigueur, mais on ne stresse pas outre mesure. En fin de deuxième période, la grande sauterelle affiche 87,06 %, soit une moyenne de 85,37% avant examens.
Ca devrait passer....
Nom d'un chien, quel stress d'être entouré de femmes aussi brillantes!!
Liens du jour:
Pieds d'aluminium
Pour commencer, un petit update à mon dernier post, pour être parfaitement juste:
après un contact téléphonique très courtois avec une personne d'Actiris, il apparaît que l'offre d'emploi pour laquelle ils ne voulaient pas me communiquer des détails (parce que je ne disposais pas du diplôme requis) concernait un emploi dans la fonction publique. Ce qui confirme ce qui m'avait déjà été dit par une collègue, dont le mari est fonctionnaire. Dont acte.
On peut cependant s'étonner de cette "rigidité" dans le processus de sélection pour les emplois publics. J'y vois un gage de sérieux, bien sûr - et c'est d'évidence un moyen d'éviter d'engager des personnes non qualifiées mais pistonnées. Ce garde-fou judicieux permettra de s'assurer qu'on ne sélectionne que des candidats diplômés ET pistonnés.
Plus sérieusement, je trouve dommage qu'on privilégie le cursus scolaire face aux compétences durement acquises à la force du poignet, mais bon.... quand on voit à quoi on en est réduit pour baliser le processus d'inscription des chères têtes blondes dans les écoles de la Communauté Française, doit-on s'étonner?
Après moult atermoiements, je me suis décidé à expédier à qui de droit la paperasse nécessaire pour obtenir une aide au reclassement professionnel, le fameux "outplacement", apanage des quadras blanchis sous le harnais.
J'avoue y aller avec des pieds, si pas de plomb, du moins d'aluminium. L'idée que je m'en fais, c'est quand même 95 % de bullshit neuneu et incantatoire (du wishful thinking sponsorisé, quoi), et 5 % de guidance paternaliste, même si ça part d'un bon sentiment.
Mais il est clair que je suis la plus mauvaise personne pour en juger. Moi qui n'ai postulé qu'une seule fois pour un emploi dans ma vie, je devrai donc en toute humilité ravaler ma fierté innée, et voir les choses en face: mon CV pue, ma dégaine craint et je ne sais pas de quoi je parle.
Comme si ça m'avait jamais empêché de causer!
A moi donc les séances de formation aux entretiens d'embauche (aussi appelées "Initiation à la Commedia dell' Arte") qui m'aideront, j'en suis certain, à rouler habilement mon futur employeur dans la farine en lui faisant avaler que je suis une personne digne de sa confiance et valant son pesant de cacahuètes + chèques repas.
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