Monday, December 22, 2008

Soul searching


Comme l'image ci-dessus, je suis donc entré en mode recherche. D'emploi, of course, et, de fil en aiguille, de mon moi véritable - et quel spectacle!

Parce que quand on cherche une occupation (rémunérée ou pas), on se pose des questions. Que veut-on faire, pas faire, où, quand, comment, avec qui.... on se positionne, on cherche à se définir et à dessiner ses buts, et bien sur on évalue ses potentialités, on soupèse ses chances de réussite.

Autant vous dire qu'un gars comme moi, qui est déjà poussé naturellement vers l'introspection auto-destructrice, s'en paye une bonne tranche, et que le bilan de cet auto-examen est évidemment désastreux.
Le manque de confiance en soi chronique est un boulet que je trimballe depuis l'adolescence, et que le temps et l'âge avaient recouvert d'une couche de graisse qui l'empêchait de faire trop de bruit. Le spectre du chômage et du manque matériel viennent de me replonger dans les affres du doute et du weltschmertz.

Mais bizarrement, j'assume. Je panique, mais en douceur. Il est vrai que je n'ai jamais beaucoup aimé les sentiments extrêmes, alors je me vois mal me rouler par terre de désespoir.
Pas tout de suite, en tous cas...

Passé les deux dernière semaines à la maison, pour soutenir affectivement ma douce qui va changer de boulot (un peu contrainte et forcée) et aussi pour supporter les efforts de la Grande Lulu pendant les examens du premier semestre (qui ne compte pas 6 mois, mais bon...).
Pour ce qui est de ma fille, contrat rempli: bulletin de rêve.

La première partie de son année scolaire s'est achevée en apothéose, couronnée par une soirée "1,2,3" réservée aux élèves les plus jeunes. J'ai donc connu ma première soirée de papa "de garde", chargé de dumper la Grande et sa voisine à la Salle St Julien, et puis des les récupérer (crevées mais heureuses) à minuit. Emotion...



Pour fêter la fin des exam's, séance de cinéma en famille pour aller voir "Twilight"; je vous laisse imaginer la scène: salle bourrée à 4h de l'après-midi, public exclusivement ado, et nous deux, les parents, comme des vieux louzeurs cacochymes perdus dans cet océan de djeunz et l'odeur du pop corn au nachos.

Je me suis enfin lancé: j'ai enregistré et en mis en ligne mon premier podcast. A force d'en écouter, je me suis dit que je pouvais m'y mettre aussi. But de la démarche: aucun, à part faire un peu de bruit et partager avec 10 personnes mes goûts un peu décalés en matière de culture populaire.
Premier épisode assez logiquement consacré à la musique de Noël; enregistré en 2 soirées (on entend la différence entre les deux takes, ça s'améliore, encore heureux...). J'ai déjà une petite liste de sujets à aborder, il est donc possible que je réitère l'expérience prochainement....
J'ai créé un blog dédié pour y parquer les liens vers le mp3, une petite version vidéo et des show notes. C'est ici:
La dérive des condiments.

Il y a encore l'achat du foyer au bio-éthanol et le trou de 60x60 que je n'arrive pas à boucher, mais ce sera pour une autre fois....


Liens du jour:

1 Comments:

At 4:30 AM , Blogger Chris A. said...

Sounds like du "deja-vu" pour moi...
Et ma grande a aussi ramené un chouette bulletin. C'est déjà ça de gagné en effet.
Alleï, bonne introspection.
a+

 

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