Why so serious, Pinocchio?
Après deux fois, je suppose que l'on peut parler d'habitude, si pas de tradition: nous avons été voir un film en famille dans un petit cinéma d'Avignon, lors de notre séjour récent à St Rémy de Provence.L'année passée, c'était Ratatouille, qui m'a beaucoup déçu, surtout après tout le buzz qui l'entourait.
Cette fois-ci, nous avons changé carrément d'ambiance avec The Dark Knight.
Je commence à me demander si Avignon, ville de théâtre, ne dégage pas des mauvaises vibrations qui me gâchent le spectacle sur grand écran... parce que le nouveau Batman, si je l'ai apprécié, ne m'a pas non plus enthousiasmé outre mesure.
La faute au hype excessif autour de la performance de Heath Ledger? Probablement.
Mais il doit y avoir quelque chose dans le style de Christopher Nolan qui ne m'accroche pas, vu que je n'étais déjà pas emballé par Batman Returns... d'un autre côté, j'ai bien aimé son The Prestige, alors?
En tous cas, Ledger ne m'a pas époustouflé dans son rôle de Joker; tout comme Bale ne me convainc toujours pas en Batman.
On reste donc avec d'excellents personnages secondaires (Caine, Oldman, Freeman), une vision beaucoup moins cartoonesque de Gotham et d'excellents effets spéciaux, avec une mention spéciale pour le maquillage/CGI du visage d'Harvey Dent/Two face.
Quant au soi-disant sous-texte politique du film, il faut vraiment avoir la tête dans son nombril ricain pour le trouver.
Pour le prochain opus de la série, je me permets de suggérer un bad guy de première: Pinocchio - lui, il me fait vraiment peur, surtout sur cette pochette de disque de 1956:
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posted by Treppenwitz @ 12:44 AM
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